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Message par papy ju Mer 11 Juil - 20:11

Alors voilà mettez ici vos écrits ^^ (j'en ai mais je les mettrai si une âme charitable accepte de commencer)
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Message par slimfat Mer 11 Juil - 20:17

Des écrits?
Mais ca peut toucher a différents thèmes...
Ou ca doit être des histoires?

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Message par papy ju Mer 11 Juil - 20:20

ben pas forcement des histoires, ça peut être des faits réels ^^
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Message par BISONNETTE Mer 11 Juil - 22:47

Aucun talent, désolée!
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Message par papy ju Mer 11 Juil - 23:37

Il était 7 heures du matin, je venais de me réveiller, je me disais que cette journée débuterait comme toutes les autres et qu'elle allait se dérouler comme toutes les autres. Evidemment, je me trompais.

Je reste dans mon lit, à écouter, voir si le petit d'à côté pique sa crise matinale. Non ça va, il doit être en train de dormir, le brave petit. J'ouvre ma persienne, ma fenêtre, il fait froid dehors, mais il me remet les idées en place. L'obscurité, mais néanmoins un ciel clair, pas un nuage à l'horizon. ça fait plaisir à voir, surtout après un temps maussade qui se résumait depuis deux semaines à de la pluie, de l'humidité qui imprégnait les vêtements, telle une brume grisatre qui répugne immédiatement. Je reste allongé, puisque j'ai juste eu à lever les bras pour ouvrir la fenêtre, et j'admire ce ciel, qui décidement, annonce une belle journée. Mes pensées vagabondent un moment, comme chaque matin, mais comme chaque matin, je perds très vite le fil, donc je le lâche.
J'ai petit déjeuner tranquillement, même si j'ai cours, au pire je serai en retard de quelques minutes, et les profs feront exception...
Me voilà maintenant sous la douche, je sens l'eau chaude, presque bouillante, mais c'est tellement agréable par ce froid hivernal , ruisseler sur ma peau, attérir sur mes pieds, que c'est agréable...
Je m'habille chaudement, en n'oubliant pas de prendre gants, cache-nez, et ... non pas de bonnet, car ça me décoiffe ( même si certains diront que ça change rien du quotidien).
Je viens de mettre mon sac sur le dos, ça va il est léger, aujourd'hui c'est tranquilou.
Je sors mon vélo. Il fait décidément très froid, il doit sans doute y avoir des plaques de verglas qui se sont formées sur les restants de pluie tombée hier. Tampis, je tente le coup, au pire je perds l'équilibre mais j'arriverai à me rattraper. Et puis d'ailleurs, je n'entends pas de voiture, je ne vois personne, donc si je tombe, personne ne le verra...
En selle, cavalier! je souris à cette image, m'imaginant sur un cheval, image loufoque, surtout que je n'arrive pas à m'enlever l'image du verglas. Un étrange pressentiment s'insinue en moi, mais comme toujours, ce n'est qu'un pressentiment. J'ai l'impression que la journée va être belle mais longue ( soupir).

Je suis au bout de ma rue, toujours personne; je commence à patiner, quand je veux redémarrer, je devrai peut-être retourner poser mon vélo, et y aller à pied. Pfiou, la flemme, à pied c'est pas mieux grand rigolo. Ca va, je ne suis pas encore tombé quand je passe devant le collège Fernand Benoit, personne. Je trouve quand même celà étonnant et un nouveau pressentiment m'accable: et si c'était une nouvelle ère glacière, que les radios informent en ce moment même du phénomène incroyable. Décidément, tu as de l'imagination, en plus si c'était réellement une ère glacière, tu serais déjà mort gros bénet, et c'est pas parce que tu te les pèles, que tu vas crever! Arrête de penser, et bouge-toi ou tu vas vraiment ressembler à Mister Freeze!
J'obéis enfin à moi-même et je roule quelques centaines de mètres, en remarquant que toutes les persiennes sont baissées, mais bon, les gens ont décidé de rester chez eux, et ils ont raison, ya que toi pour oser t'aventurer là où il faut pas, alors assume et arrête de te plaindre, pédale!!
Je continue donc ma route et j'arrive au croisement de la rue de Thérouanne et de la rue Sous-Préfecture, et là, je commence à tourner, je perds l'équilibre, et un reflet éblouissant m'aveugle, je tombe. J'ai mal au poignet, car forcément le vieux réflexe de se rattraper a encore frappé... Je décide de passer outre ma douleur, d'attacher mon vélo aux sortes de barrière qui sont devant V-Mode, et de continuer à pied.
Eh ben enfin, tu te décides à être raisonnable, je commençais à désespérer!
Je ne sais pas si ma main saigne, car je porte un gant, mais fichtre, ce que ça fait mal!
Ben oé tu crois que si tu tombes tu vas gagner à la loterie, pfff mais vraiment tu es con toi!
Oh, ça va toi hein, laisse-moi réfléchir!! Ouf ma conscience se tait enfin, merveilleux, je vais enfin pouvoir accomplir une seule tâche, marcher. Evidemment, maintes personnes diront que c'est pas compliqué de marcher et de penser en même temps, mais rajoutez-y du verglas, et vous en aurez pour vos frais! Je passe donc devant Jules Ferry 1, la petite école qui regroupe maternelle, CP, CE1 et CE2.
Je regarde par la baie vitrée, pas une silhouette. Ca doit être jour de grève! Tsss, je pencherai plutôt pour une fainéantise mal placée, accompagnée d'une bonne excuse, et hop là, la maitresse d'école est chez son amant, et le concierge est en train de mater un film X en buvant sa bière. Mais non, ils dorment encore, arrête d'imaginer des trucs, il te suffit de marcher jusqu'à ton putain de bahut, de te poser les fesses sur une chaise, et d'écouter, alors n'en rajoute pas avec ton imagination à deux balles!
J'écoute donc ma conscience, et je ne me pose plus de question, je ne regarde que mes pieds, et aussi devant moi, pour éviter les objets mal placés, telles des poteaux électriques en béton, qui, j'en ai une fois fait l'expérience, vous plombe sur le caillou une bosse de la taille d'un oeuf ou, je vous laisse imaginer, un cadeau laissé par le clébart de l'immeuble du coin...
Donc, je ne pense plus, je me borne juste à essayer de me réchauffer, car j'ai vraiment l'impression de m'engourdir les membres. Je sors donc mes mains de mes poches, pour les frotter l'une contre l'autre...
Bien entendu, qui ne s'est jamais demandé si un simple geste n'avait pas été placé là habilement pour permettre de se sortir d'un bourbier?
Ainsi, je glisse juste quand mes mains sont opérationnelles, ce qui me permet de me rattraper à une barrière, qui, fichtre, si elle n'avait pas été là, et si mes mains n'étaient pas sorties , je n'aurai pas donné bonne chère de mon postérieur...
Je réussis donc à me réceptionner tant bien que mal, et une fois de retour à ma position initiale, celle d'être debout en train de frotter mes petits bouts de doigts, je me remets en marche...
Me voilà arriver près du rond point, non loin de la place d'Hazebrouck. Je décide, de faire un petit détour, quelques deux cents mètres, pour pouvoir lire l'heure sur l'hotel de ville: 8h10.
Ben dis donc, je me suis pas pressé, j'ai mis une demi-heure pour parcourir à peine un kilomètre? C'est louche, l'horloge est sans doute HS . Mais même s'il était réellement cette heure-là, tampis pour les cours, après tout la santé d'abord!
Si tu privilégiais réellement ta santé, mon gars, tu serais rester sous ta couette et non pas là à te taper le parcours du combattant!
Je reviens sur mes pas, une fois l'heure inscrite dans mon ciboulot, et là, un mal de crane terrible, la pire migraine de ma vie, pour sûr, s'abat sur moi. Je suis obligé de m'arréter, de fermer les yeux en espérant que ça s'arrête, car c'est vraiment horrible!
Je ne sais combien de temps, je suis resté là, quelques secondes peut-être, puis j'entends un objet se fracasser juste devant moi. Je lève les yeux, embués de larmes par la douleur, et j'aperçois une tuile , qui m'aurait certainement assomé juste au moment où je serai passé en-dessous, si cette migraine n'était pas intervenue. Ben dis donc, tu en as de la chance toi!
Façon de parler, avec une douleur qui, ma foi, s'est calmée, mais qui reste perceptible!
Je continue de marcher, après tout, je ne me sens pas la force de faire demi tour, même si je suis à une distance égale de chez moi et du lycée.Et puis, toujours ce pressentiment, qui se fait plus fort, comme quoi je dois aller là-bas. Ce n'est certainement pas une force divine qui me parle, oh non je suis pas croyant, mais je penche plutôt pour mon intuition.
Qui n'a jamais eu cette impression de but, que si on ne fait pas ça dans les minutes qui viennent, il arrivera quelque chose d'indescriptible? Enfin, celà est sans doute du à mon imagination si fertile... Et voilà que tu te lances des fleurs, enfin après tout, un peu de couleur par ce froid hivernal, je n'ai rien dit, continue à raconter ton histoire!
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Message par papy ju Mer 11 Juil - 23:37

Je prends donc la direction du cinéma, mais soudain, cette migraine qui revient! Que diable, que se passe-t-il? Tu es en train de perdre la boule voilà tout, avec toutes ces pensées incohérentes, ton cerveau n'en peut plus!
Un instant plus tard, qui se resume sans doute à quelques secondes, j'arrive à remettre un pied devant l'autre. Ben vaut mieux, à moins que tu saches marcher sur les mains, ou bien tu as peut-être un ressort tout équipé pour te faciliter la tâche? Imbécile...
Brusquement, alors que je pénètre sous le pont ferrovier, j'entends un fracas épouvantable, comme des détonations par centaines à chaque seconde. On croirait presque qu'une force autre que la pesanteur agit sur ces blocs tellement la vitesse à laquelle ils viennent se briser sur le sol est énorme. je n'ai jamais vu ça, et je ne peux m'empêcher de voir la beauté qui en dégage, celle du déchainement de la Nature qui ne fait que reprendre ses droits, comme quand nous détruisont les microbes mal venus et pollueurs. brusquement, je me rends compte que des éclats non négligeables traversent le sous pont de part en part, et me frolent de peu. J'ai juste le temps de remarquer qu'un gros morceau arrive droit sur moi... je ne peux l'éviter...

J'ai mal partout, mais cette douleur semble lointaine, comme si je me substituait à mon corps. J'essaie de bouger mes paupières mais bizarrement je n'arrive pas, ce qui est inutile, car elles sont anormalement ouvertes. A travers elles, juste avant que le sang les recouvre définitivement et que je meurs, j'aperçois des silhouettes recroquevillées sur le sol, mais qui sont immobiles...

Non d'un chien!!! J'ai un foutu mal, mais waouh, je croyais que j'étais mort... et quel soulagement ça aurait été, avec toutes les gamelles que tu te prends depuis ce matin!!
Oh, tais-toi donc... Bizarre, peut-être était-ce un rêve mais j'avais cru apercevoir des gens pareils à moi, pantins disloqués léchant le bitume de leur sang, mais il n'y a personne... Sans doute une hallucination due au choc. Il fait sombre, je m'en rends compte maintenant. C'est normal tu es sous le pont abruti!! Mais non, il fait réellement sombre, regarde, des lumières sont allumées dans cette maison!! Je me sens fiévreux, et j'espère que les gens seront gentils et me conduiront à l'hopital car non d'une pipe, même si je ne perds plus de sang, je ne le sens plus, et ça c'est pas bon... Mais arrête de te plaindre, au moins tu n'as mal qu'à ton épaule, alors arrête de t'en faire, va sonner, que ces personnes te conduisent à un bon sédatif, que je puisses ne plus exister... Arf, si tu savais, des fois si toi, conscience tu n'étais pas là, j'en mourrerai... comme quoi, je n'accomplis pas que des bonnes choses... sympa la conscience!!

Après cette petite discussion avec mon Moi, je me rends compte que mes jambes m'ont porté devant la porte de la maison éclairée. mon index se prépare à presser la sonnette quand je me rends compte qu'aucune autre source de lumière n'est présente, et qu'il ne fait pas sombre, mais un noir total autours de moi, comme si le monde se refermait et que le noyau de celui-ci était concentré en cette simple batisse... Un cri retentit, celui d'un enfant. Mais pas un cri habituel, pas les pleurnicheries relatives aux bébés, mais un cri horrifié, mais j'ai comme le pressentiment que ce n'est pas le bruit de la sonnette qui lui fait peur. Je m'approche de la fenêtre, sans aucune gène, car un cri comme ça n'est décidément pas signe de bonne augure.
Je vois d'où provient la source de lumière, une grosse cheminée.... Mon dieu, une femme tient un bébé et s'approche du feu, pour l'y mettre. Je ne perds pas une seconde, je fonce sur la porte, et quand je veux m'appuyer, celle-ci est entrouverte, si bien que ma trop grande vitesse me propulse en avant, et je me sens tombé dans le désarroi que l'on a en se disant qu'on arrivera pas à temps... Je me relève, puis sans savoir où je vais, mes jambes me portent vers la femme au bébé, et je la pousse violemment, sans penser une seconde au danger pour le bébé s'il tomabit trop violemment par terre, mais après tout, il aurait servi de charbon, donc en dernier recours... La femme arrive à ne pas tomber et lance le bébé vers le feu... "noooooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn!" dis-je sans le vouloir, je récupère le mioche juste avant que les flammes puissent lui lécher sa douce peau... Non d'un chien, tu as de bons réflexes , j'avoue que je suis content d'être ta conscience... Je n'ai pas le temps d'écouter ce que dit ma tête, car la femme vient de prononcer des paroles qui me font froid dans le dos, comme si c'était un glaçon...
" ce petit doit mourir, ou il souffrira davantage dans les heures à venir!!".
Je la vois prendre un tison, je ne réfléchis pas, je fais marche arrière et je me mets à courir à pleins poumons, sans pensée aucune pour le risque de tomber avec cette chose fragile qui est entre mes bras, et qui hurle lui aussi, à en perdre la voix ( si on peut parler de voix pour un bébé qui ne sait sans doute pas encore dire un mot ). Je ne sais combien de temps je cours, mais je cours, sans cesse, m'éloigner le plus loin de cette sorcière... qui sait, tu pensais bien à une ère glacière, alors pourquoi pas une épidémie quelconque... oui mais même, c'est un bébé, c'est tout ce qui compte!
Je sens son petit corps bouger, cette petite vie. Elle symbolise dorénavant ma propre vie, je dois le protéger, j'ai l'impression que si je ne le vois plus, mon monde s'effondrera, et j'en mourrai... n'exagère pas voyons... et pourtant seul les divinités le savent ( et encore j'y crois pas mais je prends chaque chose en considération, y compris le doute)... oui mais tu continueras à vivre, tu le sauras bien assez tôt... comment... oui même ta conscience n'a pas oublié ce qu'a dit cette sorcière, et comme toi, je pressens que ce qu'elle dit est vrai... ce ne sont que des paroles... oui mais tu sais aussi bien que moi que les paroles transmettent enormément d'informations...mais pas ici... tu as dit toi-même que le doute était permis... moui...
Bon, je me demande de plus en plus ce qu'à voulu dire cette femme mais le principal est que ce petit bout de chou soit vivant, et que je sois enfin arrivé à bon port!! Je vois le lycée, masse indisctincte dans cette obscurité, telle un énorme monstre qui attend de nous dévorer, mais bizarrement, même si le batiment semble inoccupé, la barrière du parking des profs est grande ouverte. Je ne pense qu'à une chose, aller à l'intérieur trouver un peu de chaleur, pour que le bébé se sente mieux, qu'il soit tout simplement bien, car il tombera malade s'il reste ainsi dehors par ce froid, et avec pour seul habit une petite couverture l'enroulant. Il est désormais une partie de moi, s'il meurt je meurs, c'est ainsi, quoi que dise ma conscience, tout mon corps est parcouru de tremblements à l'idée de ne plus l'avoir dans mes bras, ainsi je prends plutôt en considération mon corps que mon esprit, pour une fois. Peu importe donc qu'il y ait quelqu'un ou pas à l'intérieur du batiment, l'objectif premier est de protéger l'enfant, par tous les moyens. C'est avec cette idée que je me hate vers le préau, car la porte de l'accueil semble fermée, cette impression étant accrue par le fait qu'aucune lumière n'est visible. J'arrive à me faufiler par la porte sous le préau des garçons, bizarrement cette porte là n'est pas vérouillée, comme si un chemin vers... quoi....la mort peut-être...certain...sans autre possibilité... mon coeur me dit d'aller là-haut, au chaud, pour le bébé mais quelque chose me dit que nous allons mourir tous les deux, et là ce ne sera pas qu'une impression comme celle que j'ai eu sous le pont ferrovier. Non d'un chien, comment se fait-il que je n'ai plus mal à mon épaule, alors qu'elle me faisait un mal de chien avant de pénétrer dans la maison... comme si le bébé m'avait guéri au moment où je l'ai tenu dans mes bras...brave petit homme...j'ai l'impression que notre fin est proche à tous les deux...
Mais mes jambes me guident jusq'au petit hall central du rez-de chaussée, là où j'ai l'habitude d'être le lundi matin, pendant la pause de spe... pourquoi pense-je à celà, alors que le bébé court un grave danger ( moi aussi, mais c'est secondaire).
Je hume l'air, à la recherche d'une odeur quelconque, de brûlé peut-être, pour savoir si c'est de cette manière que nous risquons de mourir...on ne peut parler de risque puisque c'est inévitable...tu n'en sais rien...mais si...non...si...
Arf, comme à mon habitude, je ne suis pas d'accord avec moi-même, mais qu'importe, seul le bébé compte, et je veux par-dessus tout trouver un vétement pour le couvrir, et je sais où je vais en trouver, au troisième étage, il y a des blouses en réserve, qui même si elles ne sont pas propres, feront l'affaire pour le moment. J'empreinte donc l'escalier central, dont les portes coupe feu, comme pour me rassurer davantage qu'aucune feu ne s'est déclarée, sont ouvertes. Je monte doucement les marches, car je ne voudrai pas risquer sa vie avec un empressement qui s'avererait inutile au bout du compte. J'atteins le palier qui mène au troisième étage, quand j'entends comme un enfant courant dans le couloir. J'entends le frottement d'une étoffe puis plus rien, je prends les dernières marches deux à deux...je regarde dans le couloir, à droite personne...à gauche, personne. Tu divagues, tu imagines qu'un malheur va vous arriver au bébé et à toi, donc tu imagines des esprits et tout le tintouin, où est passé ton esprit rationnel?
Je vais vers le labo de chimie, qui se trouve à mi-parcours entre l'escalier central et la salle 320, qui se situe tout au bout, près de l'escalier latéral...je me retourne, personne... arrête tu deviens vraiment parano là...
La porte du labo est fermée, le seul moyen est d'enfoncer la porte, qu'à celà ne tienne... Mais je dois poser le bébé par terre, perdre contact avec lui quelques instants...
J'y arrive avec plus d'aisance que je ne l'espérais, sans doute parce que je m'en sépare pour une bonne raison . Je le dépose avec délicatesse et j'enroule mon écharpe de manière à lui créer un oreiller de fortune... Mais mon épaule me refait mal, comme si c'était le bébé qui m'avait donné la vitalité mais que celle-ci est partie au moment où je l'ai posé. Quand bien, même, les portes n'ont pas l'air solides, j'arriverai à enfoncer celle du labo. Je me positionne de façon à être légérement en biais par rapport à l'axe de la porte, je prends mon élan, et brusquement, avant de frapper sur la poignée avec mon pied, je vois la clé dans la serrure...
"Qu'est-ce que c'est que ça?" dis-je hébété. C'est une clé imbécile...mais comment se fait-il qu'elle soit là comme ça, juste au bon moment...le destin... plus que ça... peut-être... certainement, et cette impression d'être observé... paranoia... non, le Destin.
J'approche donc ma main droite ( car mon épaule gauche tétanise totalement mon bras, jusque dans les doigts) de la serrure, je tourne doucement, comme si quelque chose derrière était sacré, de façon à ce que je sois obligé d'ouvrir solenellement la porte... Personne de l'autre côté, juste le labo de chimie, et j'aperçois immédiatement la caisse avec les blouses, sales, certes, mais qui ne donneront pas moins de la chaleur au bébé, une fois celui-ci bien enroulé... Je vais vers la caisse, m'abaisse pour la prendre car celle-ci se trouve en dessous d'une paillasse, puis je prends les deux blouse les plus propres...Je reviens dans le couloir, et comme si je craignais de ne plus voir le bébé, je retiens ma respiration... il est bien là, avec une sorte de sourire angelique traversant son visage...mais quelque chose cloche quand je le prends, je ne sais pas quoi...tu deviens paranoiaque, tu pressens que du malheur alors que tout se passe bien pour l'instant...oé façon de parler hein, je suis dans un vrai cauchemar, je me retrouve seul, avec pour seule compagnie un ptit mome, dont je sais pas m'occuper... tu as quand même eu l'idée de chercher quelque chose pour le réchauffer, et tu as trouvé, alors tu as fait ce qu'un père aurait fait, voire mieux peut-être...n'exagère pas non plus...je te dis que si, je suis ta conscience, écoute moi de temps en temps, tu fais chier à toujours te rabaisser!
C'est donc sur ces bonnes paroles que je redescends les escaliers jusqu'au rez-de-chaussée, je sors du batiment, et je respire à grandes bouffées, l'air est glacial, mais j'ai cette impression d'enfermement, comme si j'étais en fait dans une chambre froide...

J'ai pas la fin car je ne l'ai pas écrite...
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Message par jojo 1 Mer 29 Aoû - 11:48

Désolé je n'ai pas eu le temps de tout lire mais:respect pour tout ce que tu viens d'écrire!!!
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Message par slimfat Mer 29 Aoû - 11:49

Ca s'trouve il t'insultes dedant : P

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Message par Titia Mer 29 Aoû - 14:16

Nan dedans il insulte personne, et c'est vachement bien, vous devriez le lire...
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Message par papy ju Mer 29 Aoû - 17:21

Si Titia ma conscience m'insulte Smile.

Mais merci pour le compliment Wink
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